Tekstovi: Henri Tachan. Fanchon.
:
Elle avait,
Et elle en etait triste,
Vrai de vrai,
Un chef-d'?uvre d'artiste,
Un palais,
Elle avait,
Disons crument les choses,
La ou dort
Le doux bouton de rose,
Un tresor...
Elle avait
Un'e tell'e pilosite
Que, quand elle etait nue, elle semblait habillee.
Fais-moi voir,
Suppliais-je, febrile,
Sous l'peignoir,
Autour de ton nombril,
Dans l'miroir,
Ce sporran,
Cett'e vaste cressonniere,
Qui me rend
Fou de joie, cette criniere
En torrent...
Elle avait
Un'e tell'e pilosite
Que, quand elle etait nue, elle semblait habillee.
Sous sa houppe,
Sa tendre vigne-vierge,
Son etoupe,
J'ai sculpte pour mes levres
Une coupe
Et, douillet,
Tisse dans sa savane
L'oreiller
Pour y poser mon crane
Enfievre.
Elle avait
Un'e tell'e pilosite
Que, quand elle etait nue, elle semblait habillee.
Ruisselant
Sur tes cuisses de reine,
Comme un lent,
Lourd echeveau de laine
Affolant,
Ah! Fanchon,
Mon pouvoir, ma richesse,
Mon cocon,
Ma touffeur, ma tendresse,
C'est ton con.
Elle avait,
Et elle en etait triste,
Vrai de vrai,
Un chef-d'?uvre d'artiste,
Un palais,
Elle avait,
Disons crument les choses,
La ou dort
Le doux bouton de rose,
Un tresor...
Elle avait
Un'e tell'e pilosite
Que, quand elle etait nue, elle semblait habillee.
Fais-moi voir,
Suppliais-je, febrile,
Sous l'peignoir,
Autour de ton nombril,
Dans l'miroir,
Ce sporran,
Cett'e vaste cressonniere,
Qui me rend
Fou de joie, cette criniere
En torrent...
Elle avait
Un'e tell'e pilosite
Que, quand elle etait nue, elle semblait habillee.
Sous sa houppe,
Sa tendre vigne-vierge,
Son etoupe,
J'ai sculpte pour mes levres
Une coupe
Et, douillet,
Tisse dans sa savane
L'oreiller
Pour y poser mon crane
Enfievre.
Elle avait
Un'e tell'e pilosite
Que, quand elle etait nue, elle semblait habillee.
Ruisselant
Sur tes cuisses de reine,
Comme un lent,
Lourd echeveau de laine
Affolant,
Ah! Fanchon,
Mon pouvoir, ma richesse,
Mon cocon,
Ma touffeur, ma tendresse,
C'est ton con.
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