Tekstovi: Cercle Rouge. Other. Retour A Terre.
[ YAZID feat. INSOMNIAK ]
Je pose le micro, pose le tien, ca larsen,
Pas de mise en scene quand j'en prends un, je reste moi meme.
Ma ie c'est pas un film. Je ferai pas l'apologie du crime,
Ce qui prime c'est craner l'interieur de ton crane, cro-mi en main,
Je maintiens une constance sans argot a outrance,
Plutot des mots qui pesent pour ma defense.
J'efface les stereotypes types mytho style casino,
Plein de video, sans ideaux,
Pas diner aux chandelles avec Sharon Stone
Je zappe sur les fantasmes et je fais un zoom sur la zone
Mais je reste zen, les pieds sur terre dans le monde reel
Je laisse les mecs en manque d'inspiration dans le virtuel
J'epelle les faits tel qu'ils sont
Je parle de freres qui sont dans le beton
Les oublies de la nation, des bas-fonds,
Qui parfois se soulevent, pour eux j'eleve la voix,
Ma foi, je cherche ma voie, pour sortir de ce monde etroit
En proie a l'illicite, au vice, car prives d'ambition,
Ici, beaucoup ont l'esprit en immersion,
Mais la vision du monde qu'on a est-elle la bonne ?
Vise dans le miroir et vois ce que reflete ta personne
{Refrain:}
C'est le retour a terre, sors de ta brume
Descends de ta lune
Tu vois 20000 banlieues sous l'amertume
C'est le retour a terre
Insomniaques, fellaga armes de leurs plumes, les pieds sur terre
Tu ramenes 20000 banlieues sous l'amertume
Le passeur, blanchisseur de rimes, porte d'informations,
Transcrit la totalite de ces emotions.
Dans le 9-3, desert de beton, le terrain est sableux
Tu te vois toi-meme te faire tarauder sous tes yeux
Insomniak, c'est l'araignee des sables, batit a chaud et a sable
Sur mon passage, je seme des messages et des fables
Insomniak, l'esprit nomade, repend tout style tornade
Plus les jeunes prennent du grade, plus mon quartier se degrade
Fades sont les visages des gens pris en otage
Plus tu prends de l'age, plus se degonfle la bouee de sauvetage
Sachant que le gouvernail de la vie est penible a manier
Je surfe sur la surface de la realite
Pour eviter pourquoi ? En bas de chez moi on dit ca va,
A Aulnay-Sous-Bois, ville de droite ciste-ras a tout va
C'est pas une impression, je sens comme une odeur de poisson
Le souffle du demon inonde le monde a foison
{au Refrain}
Aujourd'hui une pluie de rimes s'abat sur la France,
Le rap et son cortege de plaintes gachent l'ambiance,
Le silence est rompu, le language est plus cru,
Le frere hier necessaire devant l'intrus
L'instrument du fond des ports
Alors qu'apolitique ici on se fout du vote, a tort
Car mordus par le serpent, quinze pour cent des gens acquiescent
La bete progresse, "brhess" est en liesse
Mais moi je me tairai pas, j'abdiquerai pas
Y'a que de la hagla dessah, le scar-la au destin tragique
Lui n'a droit qu'aux critiques de l'elite,
Tandis que dans la rue le schmit choume
Les mecs choment, echaudes par trop d'echecs
Se laissent charmer par le Halam
Chez nous les echaffourees se chiffrent en nombre,
La chance n'est qu'une chimere, les chemins jonches d'embuches
Mais on veut tous etre riches et pour le cash c'est vite le clash
Les freres s'arrachent la tete pour walou
Entachent meme l'amitie qui date pourtant d'il y a des annees.
Aujourd'hui dans le quartier les coeurs sont fanes
Tu te penches sur ta vie, et t'as le vertige
Un conseil : bouge tes seufs...
{au Refrain}
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